Apprivoiser l’absence d’un proche avec 2 minutes ensemble !

S’adapter à l’absence d’un proche est un chemin personnel et souvent douloureux. Comment apprivoiser ce changement et traverser ce chemin jalonné d’émotions ?
Mise en situation
"Mon dernier vient de partir pour faire ses études et ma mère dont je m’occupais vient de nous quitter. Je suis déstabilisée et perdue. La culpabilité m’envahit car je me sens soulagée de retrouver un peu de temps pour moi. Paradoxalement, mon quotidien me semble bien fade, je me sens seule, j’ai du mal à dormir, je n’ai pas envie de grand-chose. Je ne sais pas comment gérer cette tristesse." - Inès, 55 ans
Apprivoiser l’absence d’un proche sous l’angle du deuil
Des changements majeurs, comme les enfants qui quittent le nid ou le départ d’un proche, provoquent un bouleversement avec son lot d’émotions et de pensées. C’est le temps du deuil : une phase d’adaptation, d’acceptation et de détachement seront traversés pour apaiser la tristesse ressentie. Inévitablement, ces étapes vont bouleverser le tempo du quotidien. Imaginer de nouvelles activités, échanger avec des proches, se réinventer un rôle dans son environnement sont des exemples concrets qui peuvent aider à traverser cette tempête émotionnelle.
En cas de deuil, l’émotion dominante est souvent la tristesse et chacun la vit à sa manière. Elle a d’ailleurs des intensités variées (mélancolie, chagrin, abattement, déprime…) et plusieurs modes d’expression : silencieuse (lorsqu’on pleure intérieurement) ou bruyante (crise de larmes, mélopées des femmes endeuillées dans certaines cultures).
Faire le deuil ce n’est pas oublier. Tout en faisant ce chemin vers l’acceptation de ce départ, puiser dans ses ressources intérieures permet de retrouver la joie de vivre. C’est aussi un bon moyen de trouver des idées pour cultiver le lien avec celui qui est parti et entretenir les moments heureux vécus ; comme se rappeler la joie des vacances familiales, des tablées d’enfants, les jeux faits ensemble…

Que se passe-t-il au cœur du cerveau ?
Les techniques de neuro-imagerie et les méthodes expérimentales des neurosciences cognitives permettent aujourd’hui de mieux comprendre les structures cérébrales. Ainsi, les chercheurs savent que la tristesse est un moment de pause, d’analyse d’un moment difficile. Le cerveau est d’ailleurs plus actif quand il est triste car il travaille pour se souvenir, penser et réfléchir à des solutions ou à de nouvelles alternatives. La sérotonine diminue et les tensions augmentent, c’est pourquoi pleurer fait du bien pour expulser cette anxiété, se détendre et libérer les émotions ressenties. Après avoir pleuré, le corps commence à sécréter des endorphines qui détendent.

L’éclairage d’un expert
Une tristesse très intense et prolongée risque de nous couper du monde, elle devient alors notre ennemie. En revanche, elle est notre alliée quand elle nous apporte soutien et aide. Pour oser ce changement de regard, Raphaëlle de Foucauld, praticienne en psychologie positive, propose de tisser avec la tristesse une relation amicale, de prendre le temps de la connaître, de l’écouter et de la traiter avec douceur. C’est aussi un moment où l’empathie et la sympathie de l’entourage apportent un réconfort nécessaire et apprécié.

La recette des gens heureux
Ils osent prendre le temps de parler de leur peine à ceux qui les entourent.

Les mots pétillants
"L’esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console."
William Shakespeare

2 minutes de bonheur
2 minutes pour prendre le temps de noter, de dessiner ou d’enregistrer, chaque jour, les émotions qui vous habitent. Voilà un bon moyen de les voir évoluer au fil du temps !

Le coup de pouce de La France Mutualiste
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