L’assurance décès : qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ?

Assurer son décès, c’est souscrire un contrat d’assurance qui permet de constituer un capital à verser à un bénéficiaire si ce risque (le décès) se réalise. Comme l’assurance-vie, c’est aussi un moyen de transmettre de l’argent à un proche hors succession.

vue sur des mains en train de pointer un documents sur une table

Assurez vos proches contre votre décès

En souscrivant un contrat d’assurance décès vous faites le choix de ne pas profiter vous-même du capital que vous allez verser sur le contrat. Par principe, ce capital est toujours destiné à être transmis à vos bénéficiaires après votre décès.

 

Le contrat n’a pas de date d’échéance : il prend effet à la date du décès. Cela permet, par exemple, à des parents âgés d’assurer l’avenir de leurs plus jeunes enfants en les favorisant un peu par rapport aux autres héritiers, plus aptes à vivre par eux-mêmes.

 

Bon à savoir

Cette assurance décès est appelée « vie entière », par opposition à l’assurance décès temporaire, que l’on doit par exemple souscrire en même temps qu’un crédit. Dans ce cadre, le contrat comporte une date d’échéance, le plus souvent identique à la durée du crédit :  quelques mois s’il s’agit d’un crédit à la consommation ; plusieurs années pour un crédit immobilier.

 

En cas de décès de l’emprunteur avant d’avoir tout remboursé, le bénéficiaire de l’assurance décès est l’établissement de crédit : l’assurance lui verse le solde du crédit. Si le décès ne se produit pas, c’est l’assureur qui conserve le capital versé au contrat.

 

Assurance-vie, assurance décès : quelle différence ?

L’assurance-vie est conçue pour profiter à l’assuré lui-même. D’où son nom. Après la souscription, vous versez de l’épargne durant une certaine période. Et lorsque vous en avez besoin, par exemple au moment de votre retraite, vous pouvez reprendre cet argent sous forme de capital ou de rente.

Plus tard, au moment de votre décès, si le contrat est toujours ouvert et actif, le capital restant est versé au bénéficiaire de votre choix, hors succession. Toutefois, contrairement à l’assurance décès, ce n’est pas sa destination première.

 

A noter

Comme l’assurance-vie, le capital de l’assurance décès n’est pas soumis aux droits de succession lorsqu’il est transmis au bénéficiaire.

 

Ne choisissez pas : prenez les deux !

Si vous ne pouvez pas choisir entre l’assurance-vie et l’assurance décès, ouvrez un contrat de chaque ! En fonction de vos objectifs, de votre capacité d’épargne, vous déciderez vous-même le niveau de vos versements sur chacun et leur fréquence. Vous pouvez aussi choisir vos différents bénéficiaires : par exemple vos enfants pour l’assurance décès, votre conjoint pour l’assurance-vie. De toutes façons vous pourrez changer de bénéficiaire au fil des années, si vos objectifs ou votre situation change