Pourquoi faut-il préparer un complément de retraite supplémentaire ?

" En 1981, la France comptait 5 millions de retraités. Trente ans plus tard, ce nombre est de 16 millions et pourrait atteindre 25 millions en 2060. Cette progression remarquable est le produit de l’allongement de l’espérance de vie et de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations issues du baby-boom. "

Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l'épargne

Image Philippe Crevel

La France, en 1945, a choisi un système par répartition selon lequel les cotisations versées par les actifs financent les pensions de retraite.

Ce choix était alors rationnel en raison de la faiblesse de l’épargne disponible, du nombre réduit de retraités et de la priorité donnée, à juste titre, à la reconstruction. La forte croissance économique des Trente Glorieuses et la rapide augmentation de la population active étaient, de plus, autant d’atouts maîtres pour ce système.

Ce choix a permis la diminution du taux de pauvreté chez les retraités.

Si, en 1970, plus de deux millions d’entre eux touchaient le minimum vieillesse, ils étaient moins de 600 000 en 2019 quand sur la période le nombre de retraités a été multiplié par trois.

Contrecarrer la perte de pouvoir d’achat…

À compter des années 1980, la succession de crises a rendu le financement du système de retraite par répartition de plus en plus difficile. Les gouvernements ont été  amenés, à plusieurs reprises, à le réformer, en jouant sur tous les curseurs possibles - durée de cotisation, bonus, malus, indexation des pensions, âge de départ à la retraite.

Si ces réformes ont pour objectif la limitation de la hausse des charges sociales sur les actifs, elles ne sont pas sans conséquence sur le pouvoir d’achat des futurs retraités. Le niveau relatif des retraités qui est de 10 % au-dessus de celui de l'ensemble de la population en 2020 devrait y être inférieur de 4 à 9 % en 2040 et entre 13 et 22 % en 2070 selon les hypothèses du Conseil d'Orientation des Retraites.

 

 

 

 

" Entre 1970 et 2019,

le nombre de retraités a été multiplié par 3 "

… avec un complément de retraite

Pour contrecarrer cette évolution, les ménages français comme européens disposent de différentes solutions permettant de générer un supplément de revenu au moment de la retraite. Les sommes dédiées sont alors investies sur des produits financiers (actions, obligations, titres monétaires) ou immobiliers en vue de fournir à terme un revenu ou un capital.

Au rang des nouveautés figure le Plan d’Épargne Retraite (PER) commercialisé depuis le 1er octobre 2019.

Remplaçant les anciens dispositifs spécifiques d’épargne retraite, le PER, plus flexible, offre notamment la possibilité aux souscripteurs de sortir en capital l’épargne constituée avant la retraite, afin d’acquérir leur résidence principale. Ce produit ouvre par ailleurs, droit à des avantages fiscaux non négligeables. Tout en contribuant au financement de l’économie, le PER permet d’être plus indépendant du système d’assurance vieillesse, son titulaire ayant la main sur une partie des revenus qu’il touchera à la retraite.

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