Les membres du jury - Générations+, l'appel à projet de La France Mutualiste

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Générations+

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Dominique Burlett, Président de La France Mutualiste

Dominique Burlett, Président de La France Mutualiste

"On parle beaucoup de l’intergénérationnel mais ce qui est le plus intéressant pour notre société c’est le multigénérationnel"

Melissa-Asli Petit, Docteur en sociologie, fondatrice de Générations

Melissa-Asli Petit, Docteur en sociologie

"II faut trouver des problématiques qui permettent de faire travailler toutes les générations ensemble"

Quand on a passé 43 ans dans les enfants de troupe et l’armée, les notions de solidarité, d’entraide ou de partage on connaît. Dominique Burlett, président de La France Mutualiste a rejoint le groupe pour retrouver ces valeurs qui lui sont chères, “des choses qui sont courantes dans le milieu militaire.” Consciencieux, attaché au mérite, le sexagénaire s’est engagé bénévolement et de plus en plus dans la mutuelle, jusqu’à en être élu président en 2017. “J’étais d’abord adhérent, puis bénévole, administrateur pour finir là où je suis aujourd’hui. Ce n’était pas prémédité. Je ne me suis jamais dit en me rasant : un jour je serai président.

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Si Dominique, père de quatre enfants, est à La France Mutualiste aujourd’hui, c’est pour cultiver l’esprit de famille. “Le lien entre les générations c’est la base du monde assurantiel. L’épargne des anciens permet aux jeunes d’avancer. C’est tout l’inverse de la société individualiste vers laquelle on veut nous faire évoluer.” Formé à Saint-Cyr et devenu 30 années plus tard adjoint du général chef de la division des systèmes d’information et de communications au sein du commandement des forces terrestres à Lille, le président croit profondément aux vertus de la mixité intergénérationnelle. Il est important aujourd’hui de pouvoir maintenir les liens entre les générations tout en évitant absolument toute subordination ou sentiment de supériorité de part et d’autre. Les jeunes ne doivent pas se sentir au-dessus des anciens et réciproquement." À l’instar des transmissions entre artisans, l’ancien militaire croit au partage des forces et des savoirs entre les générations.

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À la question, la vieillesse est-elle un naufrage, le Vosgien né à Issy-les-Moulineaux répond qu’il ne peut pas savoir, parce qu’il n’est pas encore vieux. “Ce sont souvent les autres qui sont vieux ! s’amuse-t-il. Et puis il n’y a pas d’âge pour être vieux, certains le sont déjà à 20 ans.” En attendant, Dominique aimerait rester comme il est aujourd’hui. “J’espère que je ne deviendrai jamais un critique acerbe des jeunes et que je ne passerai pas mes journées à dire : de mon temps... Nous avons beaucoup à apprendre de toutes les générations.

Melissa-Asli Petit aime tellement les personnes âgées qu’elle en a fait son terrain d’étude depuis ses 24 ans. “Je trouve que l’âge est un vivier de curiosité et de stimulation. On découvre d’autres odeurs, d'autres couleurs. Pour moi, la différence et l’altérité sont deux notions passionnantes dont on se prive aujourd’hui car notre société est plus à l’aise avec l’affinité.”

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Melissa-Asli a grandi parmi les femmes, dont deux étaient âgées. Sa grand-mère, née en 1920, a divorcé lorsque sa fille avait 10 ans; sa tante était un personnage assez folklorique… Quant à sa mère, elle a été une mère célibataire dans les années 1980. “Il y avait chez ces trois femmes une énergie folle, elles se sont érigées seules, n’ont jamais rien lâché et ont surmonté les épreuves les unes après les autres. Ce sont des femmes libres, indépendantes, elles m’ont transmis cette force.”

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Cet environnement familial n’est pas étranger à l’orientation qu’a suivi la sociologue ces dernières années, portant une attention toute particulière aux femmes âgées. Melissa-Asli essaie d’œuvrer pour le Lab Project Re-Belles dont l’idée est de “re-définir” l’expérience du vieillissement et d’imaginer une société où chacun aurait sa place. “Cette année de pandémie a encore renforcé les segmentations et les oppositions entre les générations, mais lorsque l’on exclut une partie de la population de la société, c’est qu’elle est dysfonctionnelle.” La sociologue pense qu’à l’inverse une société inclusive permettrait de s’appuyer sur les erreurs du passé pour progresser collectivement. “Les aînés font le lien entre le passé et le présent et, à ce titre, peuvent être des garde-fous pour faire prendre conscience que le cycle de la vie est véritablement un cycle.

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Dans ses rêves les plus fous, la chercheuse souhaiterait que l’innovation intergénérationnelle transcende les questions de lien et de lutte contre l’isolement. Elle aimerait voir pousser des projets qui permettraient aux différentes générations de trouver des réponses communes aux questions actuelles : “Un sujet comme l’écologie peut rassembler par-delà les notions d’âge. Cela permettrait de recréer du lien à travers autre chose.” Dans un autre esprit, Melissa-Asli croit aux vertus du sport pour mailler les générations. En Afrique du Sud, les boxing grannies enfilent les gants à partir de 60 ans et retrouvent l’énergie de leur jeunesse. “Il faut arrêter d’invisibiliser les personnes âgées et de réserver certaines activités à certaines générations. On est dans une société du tout oui ou du tout non. J’aimerais que l’on fasse enfin l’éloge de la nuance.

Dominique Trébuchet, directeur général de La France Mutualiste

Dominique Trébuchet, directeur général de La France Mutualiste

"Nous souhaitons soutenir les nombreuses initiatives visant à renforcer les liens entre les générations. Conformément à l’esprit de famille qui anime notre mutuelle"

Athina Marmorat, Fondatrice et directrice générale de Rêv'Elles

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"On parle souvent du vivre ensemble mais il faut aller au-delà, vers le faire ensemble et le grandir ensemble."

L’assurance, Dominique Trébuchet y a consacré toute sa carrière. Il y a beaucoup appris au travers de tous les métiers mais aussi en passant par tous les types de structures : société anonyme, institution de prévoyance, bancassureur, et enfin mutuelle. Des grands groupes et des plus petites structures. En plaisantant, il déclare qu’il a bouclé la boucle ayant démarré dans une petite mutuelle à l’origine du groupe AXA et finissant par La France Mutualiste.

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« C’est dans ce type de structure, la mutuelle, que l’on revient au fondement de l’assurance. L’assurance perçue comme un outil au service du bien commun grâce à une mutualisation totale, mutualisation entre adhérents et générations d’adhérents. » C’est cela qui anime Dominique depuis plus de 30 ans, et encore plus aujourd’hui quand la protection de l’épargne apportée par les assureurs est remise en question. « Notre mission à La France Mutualiste est de faire perdurer cette protection de l’épargne, d’en être le défenseur, le garant. »

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« Ce métier d’assureur mutualiste nous voulons le faire dans un certain état d’esprit c’est pourquoi nous avons choisi la baseline “l’assurance d’un esprit de famille” dans le droit fil de l’origine de notre mutuelle. » C’est probablement le fait d’appartenir à une famille nombreuse qui lui fait dire que : “Dans une famille, on cultive la solidarité, la bienveillance, l’écoute, la transmission, et que toutes ces valeurs doivent perdurer. Elles valent entre nos collaborateurs et vis-à-vis de nos adhérents. Ces valeurs sont le ciment de notre société, elles ne sauraient pour autant se réduire à la famille de sang : toute personne isolée peut y être sensible, au-delà des liens de parenté.

Alors, pourquoi s’intéresser à la question de l’intergénération ? Tout simplement parce que l’assurance-vie est basée sur la mutualisation intergénérationnelle et sur la transmission entre générations. “les adhérents d'aujourd'hui profitent de ce qu'ont créé les générations précédentes, et en faisant fructifier leur épargne ils préparent la transmission aux prochaines générations ».

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C’est donc naturellement que La France Mutualiste souhaite soutenir des innovations intergénérationnelles via le lancement de Générations+ appel à projets. « Pour moi, les générations se nourrissent entre elles, elles assurent la transmission des cultures, des savoirs et des savoir-être. Il y a aujourd’hui de nombreuses initiatives entre les générations. L’idée, c’est que l’on comprenne bien l'intérêt de chacune et qu’on puisse les promouvoir. » Dans une société où l’individualisme semble primer de plus en plus, Dominique se réjouit de cette mixité.

À l’avenir, l’assureur aimerait voir éclore des projets qui cultivent la coexistence des anciens et des jeunes: “c’est une richesse pour tous”. Il rêve d’innovations sur l’habitat, sur les relations entre les générations à l’instar du projet “Tous en tandem” soutenu par son groupe. « Il s’agit d’ateliers culturels animés par des étudiants à destination des aînés. Les plus jeunes apprennent des plus vieux, les premiers exercent la mémoire des seconds, entretiennent leur esprit, boostent leur vitalité… C’est passionnant ! »

Dominique, observe chez les jeunes adultes un changement de cap. « Il y a aujourd’hui chez les vingtenaires une vraie quête de sens. Leur volonté est de ne pas subir leur travail mais de choisir un emploi qui va donner du sens à leur vie et à la société. Ça me fait du bien de savoir qu’il y a de plus en plus de réflexions qui vont dans ce sens. Nos recrutements récents en sont la preuve ! »

C’est parce que l'égalité des chances passe d’abord par l’égalité des rêves qu’Athina Marmorat a créé l’association Rêv’Elles en 2013. Après une première vie passée comme cheffe de produit chez France Telecom, puis comme commerciale dans l’industrie du tabac, le manque de sens et de cœur à l’ouvrage conduisent Athina à prendre la tangente en 2009 en intégrant Mozaïc RH, le cabinet de recrutement spécialisé dans la promotion de la diversité. La consultante et formatrice en innovations pédagogiques dans les quartiers prioritaires de la ville d’Île-de-France retrouve alors un sens à son existence professionnelle mais identifie des écueils: en effet, les jeunes filles manquent d’imaginaire et de référentiel autour de leur avenir professionnel. « Toutes se projetaient systématiquement dans trois métiers : puéricultrice, assistante de direction ou secrétaire. J’ai lancé une enquête de terrain pour comprendre cette limitation de choix et je me suis lancée, j’ai créé Rêv’Elles pour “faire en sorte que demain donne une génération de jeunes femmes qui soient bien dans leur corps, dans leur cœur, dans leur tête, et qui sachent prendre leur place dans la société à laquelle elles appartiennent”. »

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La confiance en soi comme moteur pour aller de l’avant, Athina la doit à son père et à celle qu’elle appelle Tatie, une amie de sa mère. « Mon père a fui la Tunisie à l’âge de 18 ans pour des raisons politiques. En France, il s’est tout de suite investi pour devenir ingénieur en suivant des cours du soir. Persévérant, il m’a toujours répété que la réussite n’avait pas de genre. Il me disait : il n’y a pas de fille, il n’y a pas de garçon, si tu veux tu peux, rien n’est impossible. C’est ce que j’essaie de transmettre aux jeunes filles aujourd’hui. » L’autre rôle-modèle est sa tante d’adoption. « Elle m’a beaucoup accompagnée pendant ma période d’adolescence, elle a créé un espace dans lequel je pouvais parler librement. On peut tous avoir un rôle déterminant dans la trajectoire de quelqu’un. Dire à une personne qu’on croit en elle peut changer sa vie. »

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Le regard bienveillant d’un tiers révèle la confiance en soi et peut changer un destin ! C’est d’ailleurs autour de ce crédo qu’’Athina est parvenue à tisser des liens entre les jeunes filles des quartiers prioritaires de la ville et 400 femmes aux profils divers qui endossent le rôle de modèles. « Le lien intergénérationnel est omniprésent chez Rêv’Elles. Les femmes transmettent aux jeunes filles, et inversement. Cette capacité à grandir ensemble est une vraie richesse. Par ce jeu de miroir, chacune apprend à mieux se connaître et à développer ses talents. » Le dispositif fonctionne : en 7 ans, l’association a accompagné 800 jeunes filles et en a sensibilisé le double.

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« Ça me ferait plaisir de voir émerger des projets entre des jeunes de 15 à 20 ans et des séniors de 80 ans, confie la membre du jury de Générations+ appel à projet porté par La France mutualiste, ça peut être très intense en termes d’échanges, de partages et d’humilité. » La mère de deux petites filles aime faire tomber les préjugés en créant des ponts entre des personnes qui ne se rencontreraient pas a priori. « L’idée est de dépasser les idées reçues et d’apprendre d’une personne qui est différente de soi. On parle souvent du vivre ensemble mais il faut aller au-delà, dans le faire ensemble et le grandir ensemble. »


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